Cars 2 : film d’espionnage pour enfants

Cars 2 - Affiche tryptique

Avis flash-éclair sur Cars 2, qui est sorti la semaine dernière au cinéma.

En gros, c’est un film de James Bond, sauf qu’à la place des gentils il y a des voitures, à la place des méchants il y a des voitures, et à la place des figurants il y a des voitures. Et à la place de la voiture truffée de gadgets de James Bond il y a quoi ? Un avion truffé de gadgets.

L’histoire en quelques mots : Martin (pour ceux qui ne suivent pas : c’est la dépanneuse et le meilleur ami de Flash McQueen) se retrouve au cœur d’une histoire d’espionnage, pris par erreur pour un espion américain par les britanniques qui cherchent à déjouer un complot autour d’une histoire de biocarburant qui pourrait remplacer le pétrole. En parallèle, Flash McQueen participe à un Grand Prix qui l’emmènera au Japon, en Italie et en Angleterre.

Ce deuxième épisode est très différent du premier :

  • c’est pratiquement Martin, la vieille dépanneuse rouillée, et non Flash, la voiture de course beau gosse, qui a la vedette ;
  • il y a des méchants (alors que dans le premier film il s’agissait plutôt de Flash McQueen contre ses propres défauts) ;
  • il y a beaucoup de lieux différents (alors que le premier film était pratiquement un huis-clos à Radiator Springs)
  • il y a des missiles, des mitraillettes et du karaté (à moins que ce ne soit du kung-fu, on ne reconnait pas bien quand c’est pratiqué par des voitures).

Comme dans le 1er, une fois qu’on a admis le postulat de départ que toute forme de vie animale est remplacée par des voitures (ce qui est complètement idiot, quand on y pense), ça fonctionne bien, et dans l’ensemble c’est assez plaisant. Par contre, j’ai trouvé le scénario plus complexe, et donc beaucoup moins compréhensible pour des enfants en dessous de 8-9 ans (E. (6 ans) n’a absolument pas saisi l’histoire d’espionnage, qui est le coeur du film ; par contre il a bien ri quand Martin a découvert les toilettes japonaises avec les boutons, les écrans et les jingles).

C’est donc finalement assez paradoxal, car parmi les différentes productions Pixar, Cars est une de celles qui s’adresse le plus clairement à un jeune public. Pour les enfants en âge de comprendre l’histoire en revanche, c’est un très bon moyen de découvrir les films d’espionnage, avant d’enchaîner direct sur la trilogie Jason Bourne sans même passer par la case James Bond.

Mention spéciale pour la séquence à Tokyo, un vrai délice visuel avec tous les néons ultra-colorés.

Bonus : 3 affiches au parfum de Japon vintage

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