Robotique : Avatar dans les lycées en Rhône-Alpes

Article lu dans le 20 Minutes d’aujourd’hui :

La firme Awabot et la région Rhône-Alpes testeront en septembre trois robots capables de remplacer des élèves absents. Les premiers pas de la télé-présence…

Se faire remplacer à l’école lorsque l’on est malade par un robot? Ne rêvez pas, c’est déjà possible! A partir du mois de septembre, trois lycées* pilotes de la région Rhône-Alpes testeront un robot permettant à des élèves malades ou en situation de handicap d’assister aux cours. Ce que l’on appelle la télé-présence. Derrière cette expérience, la société française Awabot et la région Rhône-Alpes qui finance le projet à hauteur de 490 000 euros. «Ce robot est une représentation d’un élève à distance. Il est capable de faire tout ce qu’il ferait: voir le professeur, suivre le cours, intervenir, pointer avec une petite lumière une zone du tableau de classe, faire une présentation sur tableau numérique», résume à 20 Minutes Bruno Bonnell, Président de Awabot. Plus fort: monté sur roues, le robot peut accompagner ses camarades dans la cours de récrée! Le principe? L’élève absent pilote à distance son « clone » depuis un ordinateur connecté au réseau adsl. Il l’oriente grâce à sa caméra et parle à travers ses haut-parleurs. En retour, il voit ce qu’il se passe en classe et entend le professeur. Et peut ainsi participer au cours.

2 ans d’expérimentation

«Ce que l’on ne voit pas forcément, c’est toute la subtilité des mouvements du robot dans la salle, pour qu’il ne soit pas comme un simple trépied avec une caméra. Rester attentif avec un robot ne veut pas dire rester immobile», précise Bruno Bonnell. Gare cependant: si l’élève-robot perturbe le cours, le professeur peut reprendre la main sur la machine… L’expérience devrait durer 2 ans. 2 ans de retour d’usages, mais aussi d’innovations et de baisses de prix, le petit robot qui fera sa rentrée en septembre prochain coûtant encore la bagatelle de 12 000 euros (deux fois moins cher qu’il y a un an). « Au fur et à mesure, on va couper des branches de l’arbre pour arriver à quelque chose de bien concret », s’enthousiasme le patron de Awabot. D’ici là, Awabot travaille pour développer son concept de télé-présence dans le monde médical et la surveillance de personnes âgées, par exemple. Des PME pourraient aussi l’utiliser pour visiter des usines à l’autre bout du monde. Après la télé-présence, bientôt la télé-portation!

*Le lycée La Martinière Montplaisir à Lyon (Rhône); le lycée Claude Faureil à Saint-Etienne (Loire); le lycée Joseph Marie Carriat à Bourg-en-Bresse (Ain).

En recherchant le texte de l’article sur internet, j’ai remarqué que des initiatives similaires avaient déjà été relayées en 2011 et 2012. Quoi qu’il en soit, je trouve ça génial, même si ça pose sûrement des milliards de questions philosophiques traitées dans des tas de films et livres de science-fiction sur le transhumanisme.

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