[Movie Recycler] Spaceballs – La folle histoire de l’Espace

Movie Recycler est une série de films geek-culturels (principalement des années 80-90), ressortis des cartons pour un visionnage en famille.

Spaceballs

En 1987, quatre ans après le Retour du Jedi, Mel Brooks sortait sa propre vision de Star Wars, le parodique Spaceballs, ou La folle histoire de l’espace (selon les éditions françaises – un peu comme pour Star Wars Vs. La guerre des étoiles).

Maître Yaourt et sa poupée officielle : dans Spaceballs, Yaourt gère le merchandising du film, avec l’aide d’une bande de pseudo-Jawas sur une pseudo-Tatooine

E. (G8) et U. (G4) ayant vu tout Star Wars (sauf la Revanche des Sith pour U.), je me suis dit qu’il était peut-être temps de leur montrer cette version humoristique, que je n’avais moi-même pas revue depuis au moins 10 ans, et dont mon souvenir le plus clair était une scène pourtant totalement accessoire à l’histoire principale – le petit alien qui chante et danse sur le comptoir du restaurant, vers la fin.

Bilan de l’opération : tout à fait positif.

Premièrement, parce que les comédies de science-fiction sont assez rares.

Spaceballs est toujours aussi drôle en 2014 – à condition bien sûr de disposer des références pour comprendre la parodie. La réalisation n’est bien sûr pas au niveau technique de Star Wars, mais ça reste très correct et les 2-3 effets spéciaux un peu cheap donnent un côté vintage 80s très cool (ça c’est pour les adultes) ou n’ont pas du tout l’air cheap (ça c’est pour les jeunes enfants). Seuls des ados rebelles et pourri-gâtés oseront donc critiquer le kitsch de certains décors ou costumes.

Rick Moranis est excellent en Seigneur Casque Noir (le faux Dark Vador), de même que John Candy en Beurk (le faux Chewbacca). Anecdote : dans la version française, le doubleur de Yaourt – le faux Yoda – est le doubleur du vrai Yoda dans les épisodes V et VI de Star Wars. L’Achtuce est toute puissante.

Principal bémol concernant le visionnage de Spaceballs par de jeunes enfants : il y a quelques gros mots (trou du cul, con, etc.), donc selon la capacité de vos enfants à résister à une exposition à ce type de vocabulaire, peut-être que vous souhaiterez attendre leurs 18 ans et vous rabattre sur un bon vieux Joséphine Ange Gardien.

Pour des enfants très jeunes, le concept de parodie n’est pas forcément évident à saisir ; au moment du combat final entre Casque Noir et Iob Solo, U. (G4) n’avait pas encore bien compris que Casque Noir n’est pas Dark Vador, puisqu’il s’est plaint que son « sabre laser » soit vert au lieu d’être rouge (comme si la taille démesurée du casque ou le fait que régulièrement on voit le visage de Rick Moranis avec ses lunettes sous la visière n’étaient pas plus troublants quant à l’identité de Dark Vador…).

Dark Vador a un casque énorme, on voit son visage de nerd à lunettes et il joue aux poupées. Rien de bizarre pour U. (G4)…

… par contre, son sabre laser est vert au lieu d’être rouge, ça c’est bizarre.

A part ça, l’ensemble est parfaitement compréhensible à partir de 5-6 ans, il y a de nombreux gags visuels qui marchent à partir de 2 ans, et d’autres un peu plus subtils basés sur les références à Star Wars, qui plairont aux enfants plus grands.

Conclusion : si ce n’est déjà fait et si vos enfants aiment Star Wars, montrez leur d’urgence Spaceballs. Et que l’Achtuce soit avec vous et votre famille.

Bande-annonce (VOST, HQ)

4 réponses

  1. Tahiri dit :

    j’avais bcp aimé ce film au ciné, moins en le revoyant avec ma fille (qui elle a bien rigolé). Mel Brooks c’est pas la finesse incarnée!
    En comédie SF je pense que E. peut apprécier « Mistery Men » et « SpaceQuest » (U. est trop jeune à mon avis).

    • Stéfan dit :

      Ah ben c’est sûr que c’est pas d’une grande subtilité, mais moi ça me fait bien marrer !

      Space Quest je l’ai vu assez récemment, il est maintenant sur ma liste à montrer.

      Mystery Men, j’en ai des souvenirs très flous, je vais le ressortir pour voir.

  2. Walex dit :

    Juste une question, sur « la » scène parodique de Alien : Comment (G4) a vécu ce moment là ?

    • Stéfan dit :

      Je lui ai dit de ne pas regarder quand le ventre du type commence à bouger, et jusqu’à ce que l’alien se mette à danser.
      Il obtempère assez bien à ce genre d’instructions, parce qu’il n’aime pas avoir peur en regardant des films. Vendredi soir il est allé se coucher de sa propre initiative… juste pour ne pas avoir à supporter le visage d’Edward aux mains d’argent…

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