[Movie Recycler] Seul au monde

A ne pas confondre avec l’horrible chanson de Corneille (le chanteur, pas l’oiseau ni le dramaturge), Seul au monde, réalisé par Robert Zemeckis, est sorti en 2000, peu après le bug qui n’eut pas lieu, et un an avant que Koh Lanta ne débarque sur les écrans de TF1.

Rappel de l’histoire…

Travaillant pour FedEx, Chuck Noland est appelé en urgence sur un vol, le soir de Noël, alors qu’il dînait avec sa fiancée et sa famille. Victime d’une grave avarie, l’avion cargo s’écrase et il est le seul à en réchapper. Il se retrouve sur une des nombreuses îles Cook, déserte, entourée de barrières de corail infranchissables, dans l’océan Pacifique.

Seul au monde, c’est donc une version modernisée de Robison Crusoë, avec des colis FedEx en équipement de départ.

De façon assez incroyable, malgré ses 143 minutes (dont une bonne partie sans autre personnage à l’écran que Chuck Noland parlant à lui-même où à Wilson le ballon de volley), on ne s’ennuie pas. Et donc, malgré 1 ou 2 scènes un peu dures (toute la scène de crash de l’avion, assez longue et intense ; la découverte du cadavre d’un membre de l’équipage ; l’arrachage de dent au patin à glace, même si c’est suggéré…), et un début et une fin de comédie sentimentale dramatique, genre pas particulièrement intéressant pour les enfants, le film est très bien à voir en famille. Je pense qu’à partir de 8 ans, ça fonctionne ; car après tout, c’est avant tout un film d’aventures, dans lequel ce n’est pas le héros qui part à l’aventure, mais l’aventure qui s’impose à lui.

Il y a en plus un petit côté éducatif sur l’histoire de l’Homme, avec un passage accéléré depuis la technologie de la préhistoire jusqu’à la navigation, en passant par la réinvention de l’outil en pierre taillée et la redécouverte du feu. Comme une partie de Civilization en speedrun.

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