Jeux et films en 3D : un neuro-ophtalmologiste les déconseille aux enfants

Après avoir rappelé qu’il n’existe aucune étude permettant de répondre définitivement à la question du risque sanitaire, le neuro-ophtalmologiste Laurent Laloum met en avant, dans un article paru la semaine dernière, les effets indésirables constatés sur certains sujets, notamment de jeunes enfants.

Cette mise en garde serait utile si, en cette fin 2014, il y avait encore des gens (et des enfants) attirés par la 3D au cinéma ou dans les jeux vidéo. Attention, on parle ici de la vraie représentation 3D, comme sur la 3DS ou au cinéma avec les lunettes, et non des jeux représentés en 2D, sur un écran normal, mais dans lesquels le joueur évolue dans un monde en 3D.

Or concernant la 3DS, je ne connais personne qui utilise l’effet 3D. Chez nous, il est désactivé en permanence, je n’ai même pas eu besoin de demander à U. (4 ans) et E. (9 ans) de le faire : ils se sont rendu compte eux-mêmes que c’est plus agréable de jouer sans. Et ce n’est pas pour rien que Nintendo a sorti la 2DS, admettant officiellement que la 3D n’était pas une super idée.

Quant au cinéma, à part encore 2 ou 3 gros blockbusters qui ne peuvent plus admettre que c’est pas terrible (parce qu’engagés dans une forme de continuité, cf. Le Hobbit, les films Marvel…), du moins pas tout de suite, la bulle s’est dégonflée (comme elle l’avait déjà fait plusieurs fois dans l’histoire du cinéma). Les salles proposent désormais tous les films 3D avec également des séances en 2D, souvent plus nombreuses. Et on voit de moins en moins l’argument « 3D » mis en avant sur les affiches ou dans les bande-annonces.

Bref : sans même se poser la question de l’impact sanitaire, on a tous déjà abandonné la 3D, adultes comme enfants, tout simplement parce que c’est pas terrible, dans l’état actuel des technologies.

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