Tomorrowland : des gens sur Mars en 2023

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mars one 2023

Est-ce que nous allons assister avec nos enfants au premier pas de l’homme sur Mars, comme nos grands-parents et parents ont pu suivre en direct les premiers pas lunaires de Neil Armstrong et Buzz Aldrin en 1969 ?

C’est en tout cas le pari que fait la Fondation Mars One. Il y a quelques mois, Mars One lançait un appel à candidatures pour le premier vol vers Mars, prévu pour 2023.

Plus de 200000 personnes se sont portées candidates (dont environ 2000 Français). Assez incroyable dans la mesure où le vol se fera à sens unique. Autrement dit : ceux qui partent mourront sur Mars. Encore plus incroyable : c’est le double du nombre de fans de Mars One sur Facebook.

Prochaine étape : faire le tri entre les candidats farfelus qui veulent juste se tirer de la Terre parce qu’ils en ont marre de tous ces trucs qu’il y a sur Terre et pas sur Mars (exemple : les chiens qui aboient quand tu passes devant chez quelqu’un dans la rue), et les vrais candidats valables capables de supporter un vol de 7 mois sans aller fumer en cachette dans les toilettes.

Ensuite, à partir de 2015, entre 24 et 40 candidats entreront dans une petite phase d’entrainement de 7 ans, par équipes de 4. Une de ces équipes partira pour Mars en 2023. C’est bientôt ! On est moins loin de cet évènement que de l’adoption de l’euro. C’est fou non ?

Une émission de télé-réalité est envisagée afin de faire connaître le projet et la phase de sélection des candidats, et aussi de collecter de l’argent : les revenus tirés de la couverture médiatique du projet constituent en fait la principale source de financement de Mars One. Je ne sais pas si Benjamin Castaldi est sur le coup.

Pour en savoir plus, voir le site du projet Mars One !

mars one transit

 

4 réponses

  1. Blog Geek dit :

    Curieux de voir ça … Ils n’ont pas l’air de saisir les termes « pour toujours », « à vie », indéfiniment », « voyage à sens unique » …

  2. Tahiri dit :

    Non, c’est simplement un passage obligé, de la même manière que les premiers voyageurs pour le « nouveau monde » (les amériques) ne revenaient pas. Il n’y a pas de découvertes « géographiques » sans des personnes prêtes à partir sans garantie de retour. Et c’est qqch de tellement grandiose et inimaginable que je comprends totalement (je parle même pas des gens qui ont une vie de merde et/ou rien à perdre, pour qui un aller simple sur mars c’est quand même la grande classe de ouf et une bonne alternative au suicide ou au antidépresseurs).

    • Stéfan dit :

      La comparaison avec la colonisation de l’Amérique est intéressante. Ceci dit il y a quand même une différence importante : pour les Amériques, s’il n’y avait pas de garantie de retour, il n’y avait pas non plus de garantie de non-retour. Autrement dit, il restait techniquement possible de revenir : le bateau marche dans les deux sens. A la limite c’est juste un problème de coût du voyage pour le gars qui change d’avis une fois arrivé sur place.

      Alors qu’ici, le non-retour est certain à 100% : le vaisseau ne pourra pas revenir, et il n’y aura pas de vol dans l’autre sens à une échelle de temps compatible avec la durée de vie de ceux qui partent. C’est un sens unique garanti. Est-ce que dans l’histoire de l’Humanité il y a déjà eu une conquête géographique dont l’absence de retour pour les explorateurs est complètement garantie ? Je n’en suis pas certain : le plus éloigné pour l’instant c’est la Lune, et on en revient sans problème.

      Après, je suis d’accord avec toi sur le fait qu’être les premiers hommes à marcher sur Mars peut être largement suffisant pour compenser le prix du non retour, pour certaines personnes. C’est comme l’histoire d’Achille qui avant de s’engager dans la guerre de Troie avait reçu le message suivant de sa mère Thétis la nymphe : soit tu ne vas pas à Troie et tu vivras tranquillement mais dans l’anonymat, soit tu vas à Troie et tu mourras mais ton nom restera gravé dans les mémoires pour des siècles et des siècles.

  3. Tahiri dit :

    J’ai parlé des premiers colons en Amérique mais j’aurai pu parler de Leif Ericson qui partait pour l’inconnu avec même pas la certitude d’arriver qqpart (donc encore moins de revenir), avec comme problème pour le retour non pas le prix du billet mais les possibilités techniques avec notamment les courants et ce genre de chose, qu’on peut comparer avec l’impossibilité technologique de revenir de Mars (c’est juste la technologie qui change).
    Après, effectivement, là où on n’avait plutot une inconnue sur le retour (penchant carrément vers l’impossibilité quand même, enfin fallait pas espérer revenir), là on a une certitude totale (sauf si on trouve un portail magique à la John Carter caché sous un rocher). Mais je doute que bcp des premiers colons américains aient envisagé la possibilité de revenir, et encore plus que bcp l’aient réellement fait.
    Sur le sujet de la découverte et l’exploration des planètes du sytème solaire (et vers l’infini et au delà), je conseille les émissions d’André Brahic sur France culture, relativement simples et accessibles (pas pour enfant quand même). Le mec a quand même bossé sur les sondes Cassidi et Voyager.

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