[Movie Recycler] Cowboy Bebop, le film

Movie Recycler est une série de films geek-culturels (principalement des années 80-90), ressortis des cartons pour un visionnage en famille.

Sorti en 2001 au Japon et 2003 en France, le long-métrage Cowboy Bebop (劇場版 カウボーイビバップ 天国の扉 en VO, vous inquiétez pas je l’ai recopié dépuis Wikipedia) est relativement indépendant de la série animée du même nom, dans la mesure où on peut voir le film sans avoir vu aucun épisode de la série (et inversement).

Cowboy Bebop, c’est une histoire de chasseurs de primes, dans l’espace, en 2071 (c’est bientôt, mine de rien). Le film se déroule principalement sur Mars et dans ses environs immédiats.

C’est un bon dessin animé de science-fiction, qui réussit à trouver l’équilibre entre action, ambiance et humour. Les personnages principaux, semi losers de la chasse à la prime, sont attachants, à la fois très bons dans ce qu’ils font et très drôles dans leurs attitudes et relations : Spike le chef (plus ou moins officiel) jamais stressé, Ed le petit génie de l’informatique qui est une fille contrairement aux apparences, Faye la bimbo qui semble être la seule à se soucier du travail et Jet l’ancien flic au bras cybernétique qui râle tout le temps.

Dans le film Cowboy Bebop, l’équipe de Spike est au prise avec un bioterroriste qui menace la population de Mars avec des nanomachines.

Le dessin est précis et coloré et l’animation parfaitement fluide. Les scènes de combat sont particulièrement jouissives, que ce soit au corps à corps (avec un peu de kung-fu, spécialité de Spike) ou dans les airs avec les courses poursuites de vaisseaux.

Après l’avoir montré à E. (G8), je pense que je le conseillerais plutôt à partir de 10 ans. Il y a un peu de violence – baston, coups de feu – mais c’est surtout le scénario qui risque de laisser sur le côté des spectateurs trop jeunes. Etant donné la nature de la menace – invisible – et les motivations du méchant qui sont dévoilées de façon assez subtile, le risque d’ennui n’est pas négligeable. Des nanomachines invisibles stockées dans des billes de verre, ça excite forcément beaucoup moins que les monstres géants de Pacific Rim dont on voit immédiatement qu’ils sont méchants et dangereux. On peut également se perdre entre les différentes factions, avec les chasseurs de primes, le méchant terroriste et son allié hacker, le gouvernement, le complexe militaro-industriel… Il y également quelques scènes de dialogues ou des flashbacks au rythme volontairement ralenti, qui peuvent rebuter. Au final, E. a trouvé ça bien, mais sans plus.

Bande-annonce (VO)

 

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