Un petit tour à Art to Play, la Japan Expo du Grand Ouest

Ce week-end à Nantes c’était Art to Play, 4ème édition. Ce salon créé en 2011 est une sorte de Japan Expo du Grand Ouest, rassemblant manga, jeux vidéo, et une dose de super-héros. En croissance rapide, Art to Play 2014 accueillait l’année dernière 10000 visiteurs, et cette année (d’après ce que j’ai entendu – à vérifier) 15000. Ce n’est pas étonnant, puisque dans l’Ouest, il n’y avait jusqu’à présent pas d’évènement d’envergure de ce type, alors que la moitié Nord de la France peut accéder assez facilement à la Japan Expo francilienne en juillet, tandis que le sud bénéficie de la copie marseillaise officielle, la Japan Expo Sud, en mars.

On est allés à Art to Play 2014 comme ça, sans nécessairement en attendre grand chose (je voulais surtout essayer d’approcher Marcus pour le remercier de vive voix de l’interview qu’il m’a accordée récemment !). J’ai été agréablement surpris. L’événement est déjà d’une taille assez impressionnante pour quelque chose qui a été créé il y a seulement 3 ans. La salle et l’organisation atteignent d’ailleurs leurs limites, et on imagine facilement que pour 2015 les organisateurs envisageront de passer à la taille supérieure, tant les allées étaient bondées cette année, occasionnant sur certains points de passage de véritables embouteillages humains.

Art to Play 2014

Au programme, pas mal de stands de vente permettant d’acheter divers objets et fringues sous influence manga ou comics, des stands d’illustrateurs (qui dessinent en live, permettant notamment de découvrir la magie de la palette graphique lorsqu’elle est utilisée avec talent), et autres créateurs (bijoux, objets médiévaux…) un espace permettant de découvrir quelques jeux de société (on a pu faire une partie de Black Fleet, un très bon jeu de stratégie familial à base de commerce et de piraterie dans les Caraïbes), une salle de projection, une bonne douzaine de bornes d’arcade en accès libre (sur lesquels E. (9 ans) et son copain ont pu finir Gunblade NY Special Air Assault Force), pas mal de PC également en libre service avec quelques jeux récents au look old-school comme Broforce et Nidhogg, deux ou trois stands d’écoles d’informatique – dont une qui proposait une démonstration du robot Nao, auquel on a pu serrer la main (youpi !). Dans les allées, évidemment, une bonne dose de cosplayers, mais aussi un détachement de la 501ème de Star Wars. Côté nourriture, du japonais bien sûr, mais original : les sempiternels sushis cédaient ici la place aux okonomiyaki, cet espèce de croisement entre une pizza et une omelette, qu’on trouve notamment beaucoup dans les stands de fêtes foraines au Japon.

Au milieu de ces divers stands, une scène centrale accueille toute la journée diverses prestations : conférences, show de Marcus affrontant le public à Soul Calibur, concerts – dont le clou du spectacle du samedi, Goldarock, un groupe de reprises rock de génériques de dessins animés (j’en reparle dans un article à venir).

Art to Play avec des enfants ?

Art to Play rassemble des visiteurs de trois générations : les adultes entre 25 et 40 ans comme nous, les ados qui, étrangement, n’ont pas lâché la pop-culture japonaise alors que le Club Dorothée n’existe plus, et les enfants de la première génération précédemment évoquée.

Il y a énormément de choses à voir, intéressantes et amusantes pour les enfants. Les cosplayers qui se baladent dans les allées, les stands sur lesquels on peut jouer à divers jeux vidéo (parfois en faisant un peu la queue, mais les délais restent acceptables), les vitrines remplies de figurines de différents films et dessins animés, les démos des technologies qui seront bientôt dans tous les foyers (imprimante 3D, robots)…

Le seul problème, c’est la foule, qui était cette année très dense dans certaines allées, ce qui peut compliquer la visite avec de jeunes enfants. Mais à part ce détail, qui sera réglé l’année prochaine si Art to Play passe à la taille supérieure et que l’organisation se met au niveau de la fréquentation, c’est parfait pour passer une après-midi très sympa en famille, avec des enfants à partir de 7-8 ans (en dessous je pense qu’il y a plus de contraintes que de bénéfices). Bonus pour l’édition 2015 : Art to Play se déroulera au même endroit et aux mêmes dates qu’une exposition Lego géante organisée par l’association Brickouest.

Si vous envisagez de faire un tour du côté d’Art to Play en 2015 avec vos enfants, voici quelques conseils :

  • Achetez vos places à l’avance sur internet (beaucoup moins d’attente sur place à l’entrée – voire aucune attente).
  • Repérez sur le programme les choses que vous souhaitez absolument voir : la journée passe vite, et il y a parfois la queue pour certains stands.
  • Sauf si le programme le justifie (évènement unique le matin), ne venez pas toute la journée. L’accès est plus facile l’après-midi (moins d’attente à l’entrée, voire aucune si vous avez déjà vos billets), et le bouquet final à ne pas rater se situe généralement en fin de journée.
  • Apportez quelques provisions, les stands de nourriture/boisson sur place restent assez rares (et pas donnés : plus de 3€ les 100g de bonbons Haribo, par exemple).
  • Profitez-en pour ressortir les déguisements réalisés pour le dernier carnaval !

3 réponses

  1. kiki dit :

    Art to play est un salon sympa. J’y étais allé l’an passé et j’y suis revenu cette année avec 3 enfants : 8 -9 et 11 ans. Autant le dire tout de suite, je viens de découvrir des attractions dans votre article auxquelles je n’ai pas vu ou pu accéder pendant la journée.
    En fait nous avons eu le sentiment d’être sous les pieds des gens…;)

    Blague à part, une belle journée avec plus de 70 streetpass, borne d’arcade gratuite et dance dance révolution 🙂
    Les enfants ont mis une volée aux adultes sur smash bros N64 et Wii, ça c’était très drôle !
    Des jolis cosplayers, et une belle rencontre avec Marcus, un gars finalement très simple.
    Ah oui aussi un chouette concert de musiques de dessins animés, avec le groupe Goldarock,en fin de journée.

    Les moins restent le monde, le monde, le monde, plus d’une heure et demie de queue pour essayer l’oculus rift, moi qui l’avait essayé l’an passé, les enfants eux n’ont pas réussi à tenir l’attente…
    le merchandising qui occupait plus des 7/10 ème du salon et comme l’an passé un manque d’exclusivité cruel côté jeux-vidéos, pas un smash bros wii-u hyper familial, ni de démo d’un FFXV sur PS4 à se mettre sous la dent snif !

    Un bon salon ça c’est sûr, mais qu’il va falloir accueillir ailleurs car là, c’était devenu compliqué.

    • Stéfan dit :

      Oui, la foule était clairement un problème cette année.

      Je n’ai pas réussi à voir Marcus autrement que pour un bonjour rapide par dessus sa barrière, mais pour avoir discuté avec lui par téléphone et par mail pour l’interview publiée ce mois-ci, je confirme : il est vraiment sympa et accessible. Je ne sais pas si beaucoup de personnes qui passent à la télé m’auraient donné en exclu leurs photos d’identité de quand ils étaient enfant pour que je les mette sur mon blog !

      J’aurais bien aimé essayer le casque Oculus Rift, mais je n’ai même pas vu son stand, je suppose qu’il y avait plusieurs rideaux de personnes devant. Mais super content d’avoir pu approcher et toucher Nao le robot, et vu une imprimante 3D en action pour la 1ère fois de ma vie !

      Un petit Smash Bros Wii U en avant-première c’est vrai que ça aurait été excellent. A défaut, un stand Nintendo avec Mario Kart 8 ou d’autres hits de l’année, ça n’aurait pas été de refus !

  2. lauseig dit :

    La blague, c’est qu’il y avait je crois 2 Wii-u qui tournaient sur Mariokart 8, comme quoi ça me rassure je ne suis pas le seul à ne pas avoir pu tout voir. 😉
    Nao le robot je pense qu’on aurait adoré le voir…
    Pour l’occulus Rift, nous l’avions essayé l’an dernier dans un jeu « grand 8 » avec mon fils de 10 ans.
    C’est déconcertant, le cerveau a du mal à tilter, tant est si bien qu’on manque de tomber on restant debout 🙂
    On l’a aussi essayé à l’expo Video game story à Paris l’été dernier avec aucune attente…
    Tout était réuni, immersion dans un cockpit d’avion, on avait le ventilateur en prime, c’était excellent 🙂
    On verra l’année prochaine maintenant 🙂

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